Les ouvrages principaux de Saint Augustin
Les œuvres de Saint Augustin
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Les Confessions
C’est à Augustin, plus qu’à aucun autre, qu’il fut donné
de réaliser la synthèse de la pensée antique
et de la pensée chrétienne, dont a vécu, de longs siècles,
la civilisation occidentale.
Édition Flammarion 1964
Les Soliloques
un des tout premiers textes du jeune Augustin, ont été écrits vers 386, peu de temps après sa conversion au christianisme. Composé, comme «La Vie heureuse», dans sa retraite milanaise, il se présente comme un dialogue entre Augustin et sa raison.
Éditeur Rivages 2010
La Cité de Dieu
Quand Rome est mise à sac en 410 après J.-C., les Romains s’interrogent : le christianisme serait-il responsable du déclin de la cité ? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force de La Cité de Dieu consiste à proposer un principe pour comprendre des événements inédits. Augustin distingue deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre.
De la Trinité
Dans sa quête passionnée du mystère de la Divinité trinitaire, dans les parallèles qu’il essaie de tirer entre sa propre nature humaine et ce que l’Écriture nous révèle de Dieu, saint Augustin réussit à nous émouvoir et à nous entraîner dans ce désir qu’avait Moïse, qu’avait l’apôtre Paul : voir face à face, connaître comme il nous connaît, le Dieu qui est amour : Père, Fils et Saint Esprit.
Commentaires sur les Psaumes
Au lecteur qui s’apprête à franchir le seuil de cette majestueuse cathédrale de paroles qu’est le commentaire intégral des psaumes par saint Augustin, que ce soit avec le dessein de la parcourir tout entière, ou avec celui de méditer à son loisir dans une telle ou telle de ses chapelles, il faut dire qu’il s’engage dans une extraordinaire aventure spirituelle, biblique et poétique,
Commentaires de l’Evangile de saint Jean
Par sa mort, le Christ nous a délivrés de la mort : la mort l’a saisi, et il a tué la mort. Vous le savez, frères, Dieu n’a pas fait la mort, l’Écriture l’affirme : il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants, il a créé toutes choses pour qu’elles subsistent, par la jalousie du diable, la mort est entrée dans le monde.
Commentaires de la première lettre de saint Jean
L’Église d’Afrique, secouée dans ces années-là par le schisme donatiste, avait sans doute de quoi tirer profit d’un enseignement sur l’amour des ennemis. Le texte johannique s’y prête en effet de manière éminente, et il a inspiré notre auteur dans sa réflexion théorique aussi bien que pratique. N’y lit-on pas – et là seulement – l’audacieuse définition : « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8) ?
L’Esprit Saint, don de Dieu, nous embrase
et nous emporte Vers la Jérusalem céleste
On a dit de lui [l’Esprit Saint] qu’Il est le don de Toi.
Dans ce don de Toi, nous nous reposons :
là, de Toi nous jouissons ;
notre repos est notre lieu.
L’amour nous y élève,
et ton Esprit qui est bon exalte notre bassesse,
la retirant des portes de la mort.
Dans la bonne volonté
se trouve pour nous la paix. […]
Mon poids, c’est mon amour ;
c’est lui qui m’emporte,
où qu’il m’emporte.
Le don de Toi nous enflamme
et nous emporte en haut ;
il nous embrase et nous partons.
Nous montons les montées qui sont dans notre cœur
et nous chantons le « cantique des degrés ».
Ton feu, ton bon feu nous embrase. et nous partons,
puisque nous partons en haut
vers la paix de Jérusalem,
puisque « j’ai trouvé ma joie dans ceux qui m’ont dit :
nous partirons pour la maison du Seigneur ».
Là nous placera la bonne volonté
de sorte que nous ne voulions plus autre chose
qu’y demeurer éternellement.