Les Familiers

Paray-le-Monial 5-6 avril 2025

Pèlerinage des familiers de

la Congrégation de Saint-Victor

Paray-le Monial est la cité du Coeur de Jésus.
Il y a manifesté son amour passionné pour les hommes.
Ce coeur plein de miséricorde, doux et humble, brûle de déverser son amour sur chacun.

A Paray, Jésus redit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » (Mt 11, 28)

A l’occasion de l’Année Sainte
et du 350
ème anniversaire des apparitions  du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie, venez boire à la Source de l’Amour !

Au programme :

Découverte du message de Paray-le-Monial
Visite guidée
Démarche jubilaire personnelle
Temps fraternel entre familiers et chanoines de St-Victor

Infos pratiques

Hébergement à la maison diocésaine Cor Christi, 14, rue de la Visitation, au cœur du sanctuaire.
Chambres doubles. Ascenseur. Draps etserviettes fournis.
Sont disponibles 12 chambres à 2 lits, 8 chambres à 5 ou 6 lits.

Prévoir le « repas partagé » pour samedi 5/04 à 12h30.
Pension complète ensuite, jusqu’au déjeuner du 6 compris.
Régimes alimentaires acceptés avec certificat médical de moins de 6 mois.

Prix du séjour : 80€ par personne (chambre occupée par 1 personne : +10€)

Transport : en véhicules personnels. Prévoir d’arriver le 5/04 avant 12h30. Retour le 6 après le déjeuner.

Inscriptions au plus tard

le 25/12/2024

Par courrier avec votre règlement

Envoyez votre bulletin et votre règlement à :

P. Sébastien REVIRAND
7Faubourg Saint Maurice
16220 Montbron.

Chèques à l’ordre de « Association Abbaye St Pierre ».
Paiement possible en 2 fois
(50 % avant le 25/12, 50 % avant le 25/01).

Renseignements :
revirandsebastien@gmail.com
06 32 88 94 80

Inscription par le formulaire ci-dessous

avant le 25/12/2024
… mais nécessite l’envoi du règlement par courrier

P. Sébastien REVIRAND
7 Faubourg Saint Maurice 16220 Montbron

Chèques à l’ordre de « Association Abbaye Saint Pierre »
Paiement possible en 2 fois
(50 % avant le 25/12, 50 % avant le 25/01).

Inscription Paray 2025

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Pour favoriser les liens entre nos communautés et leurs Fraternités, chaque maison autonome désigne selon le droit propre un responsable de la Fraternité apte à faire partager à ses membres, autant qu’il est possible, la spiritualité canoniale victorine, à les réunir régulièrement, au moins une fois par an, pour un partage plus fécond, et à prendre toutes initiatives pour développer une véritable amitié entre eux et nos communautés, sous la responsabilité des supérieurs compétents.

Les familiers s’engagent à vivre pleinement leur baptême, dans le respect et l’amour de l’Église, de ses enseignements et de ses sacrements, en particulier dans la lumière de saint Augustin: la charte des familiers de la Congrégation précise l’esprit et les modalités de cet engagement. Dans leur vie personnelle, ils s’unissent autant qu’ils le peuvent à la prière quotidienne de l’Église, et surtout à l’Eucharistie. Ils ont à cœur de porter dans la prière les intentions de nos communautés, qui les assurent de leur soutien.

Coutumier général, n° 122-123

Charte des Familiers

 Dès les débuts à Champagne, le rayonnement de la vie fraternelle et liturgique a conduit des fidèles et des prêtres à se rapprocher de notre famille canoniale et à désirer en partager l’esprit et la vie. Nos Constitutions intègrent cette dimension par la mention des familiers : « prêtres ou laïcs : dans la Fraternité de chaque maison autonome, ceux-ci participent, selon leurs possibilités, à la communion canoniale et à son rayonnement2. »

Jusqu’à présent, les familiers ont été appelés par le Père Abbé, avec le consentement de son conseil, à son initiative ou à celle d’un prieur de l’une de nos communautés.

Mais il arrive aussi que des fidèles, attirés par le genre de vie des frères et ce qu’ils perçoivent de leur spiritualité, désirant partager le charisme et la communion fraternelle des chanoines de Saint-Victor, demandent à devenir familiers.

Cette situation invite la Congrégation à préciser la place des familiers en son sein, le chemin conduisant à leur accueil dans notre Fraternité et les moyens qu’elle peut offrir pour faire grandir la communion avec eux et entre eux.

Nos maisons, responsables du rayonnement et de la diffusion de notre charisme, ont à cœur de faire connaître la Fraternité des familiers et sont attentives aux attentes et demandes de ceux qui aspirent à une communion plus étroite avec la Congrégation.

  1. Être familier

Les familiers des chanoines réguliers de Saint-Victor sont des baptisés qui désirent vivre une vie évangélique à la suite du Christ et en union intime avec Lui. Dans le déploiement de la grâce baptismale qui les intègre à l’Église, participants de la dignité du Christ prêtre, prophète et roi, ils veulent répondre à la vocation à la sainteté, selon leur état de vie, dans le climat familial de communion missionnaire caractéristique de la spiritualité canoniale augustinienne.

Ils se savent appelés au bonheur et au salut, non pas isolément mais avec ceux qui leur sont donnés comme compagnons, dans la famille et dans leurs diverses activités, car il a plu à Dieu «de sanctifier et de sauver les hommes non pas isolément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu au contraire en faire un peuple qui le connaîtrait selon la vérité et le servirait dans la sainteté ».

Lire la suite de la Charte des Familiers

Les familiers mettent ainsi au cœur de leur vie la recherche de Dieu et de son amitié, dans une vie nourrie par la prière et la liturgie de l’Église, irriguée par la communion vécue avec les frères d’une maison de la Congrégation.

Ainsi soutenus et conscients d’être envoyés dans le monde à la suite du Christ, ils désirent être des témoins vivants du mystère révélé en Jésus-Christ et choisissent de répondre à cet appel par une participation plus étroite au charisme de la Congrégation, particulièrement liée au mystère de l’Église, puisque « la spiritualité canoniale est une ecclésiologie vécue4. »

L’expression « Aimer et servir l’Église » pourrait ainsi résumer l’esprit des chanoines de Saint-Victor et de leurs familiers.

  1. Le discernement et la formation

Au moins deux années de discernement sont proposées à ceux qui désirent entrer dans la Fraternité des “familiers”. Le prieur local, ou un frère chargé de ce service, prend avec eux le temps nécessaire pour accueillir leur demande, leur présenter notre famille religieuse et la spiritualité augustinienne. Il les accompagne dans cette découverte et leur fait rencontrer d’autres familiers. Cet accompagnement est à la fois personnel, tenant compte de l’état de vie de chacun (prêtre, couple, personne mariée, laïc etc.) et communautaire, l’engagement dans la Fraternité des familiers supposant une attention à chacun de ses membres.

Au cours de cette période une attention particulière est portée au discernement des motivations spirituelles des personnes, leur offrant les moyens de vérifier ce que représente cet appel dans leur vie et les choix qu’il suppose.

Ce temps permet de mieux découvrir la communauté, la Congrégation. On vérifiera que le désir d’entrer dans la Fraternité ne soit pas exclusivement dépendant d’un lien personnel tissé avec l’un des frères, mais découverte aussi de la grâce d’une communauté, au-delà des richesses et des limites des membres qui la composent.

Ce temps de découverte passe donc par une participation plus étroite à la vie de l’une de nos maisons et, si cela est possible, par la découverte de la maison-mère, où ils seront invités à des rencontres prévues pour eux.

Au terme de ce chemin, les personnes qui désirent être accueillies comme “familiers” en font la demande écrite au Père Abbé. C’est lui qui, ayant entendu le responsable5 du prieuré ou de la maison, avec l’accord de son conseil, admet comme familier dans la Fraternité de la Congrégation.

On célébrera alors l’engagement des nouveaux familiers qui, dans la mesure du possible, sera reçu par le Père Abbé. Par délégation, un prieur de communauté ou un responsable de maison peut aussi recevoir cet engagement.

  1. Vivre la communion fraternelle

Le familier, sous le souffle de l’Esprit de Pentecôte, désire vivre son baptême à la lumière du charisme de la Congrégation.

  1. Par une vie de communion fraternelle.

S’accueillant les uns les autres comme membres d’une même famille spirituelle, désireux de vivre de la charité du Christ, les familiers tissent avec les confrères et entre eux des liens de communion fraternelle. Avec saint Augustin, ils approfondissent ce mystère de la charité : « Si quelqu’un dit : “j’aime Dieu”, et qu’il déteste son frère, c’est un menteur.6 » Et aussi: «Tu vois la Trinité quand tu vois la charité7. »

Cette communion fraternelle se manifestera, au-delà de la prière aux intentions des uns et des autres, par des rencontres régulières et un partage concret chaque fois que cela pourra être nécessaire.

  1. Par une vie de prière liturgique et personnelle.

Parce que la vie chrétienne et la vie canoniale ont leur centre et leur sommet dans la célébration du mystère eucharistique, les familiers vivent, autant qu’ils le peuvent, de ce mystère. Ils participent aussi, en fonction de leurs possibilités, à la prière des Heures, la prière de l’Église, en union avec les communautés canoniales qui la célèbrent. Soutenus par l’amitié, l’enseignement et le témoignage des frères, les familiers enracinent leur vie dans la prière: temps de louange et d’adoration, temps de rencontre amoureuse avec le Seigneur autant que d’intercession pour l’Église et pour tous les hommes.

  1. Par leur participation aux propositions de formation spirituelle et doctrinale.

Les familiers ont à cœur d’approfondir les sources vitales de leur foi pour mieux répondre à leur vocation à la sainteté. Ils s’attachent avant tout à écouter la Parole de Dieu, à approfondir la foi de l’Église à travers les grands textes (Catéchisme de l’Église Catholique) et enseignements du Magistère. Ils aimeront aussi découvrir les sources de la vie canoniale (écrits de saint Augustin, dont la Règle8, Constitutions de la Congrégation9, Déclaration du Conseil primatial de la Confédération des chanoines réguliers de saint Augustin sur la vie canoniale10).

  1. Par le témoignage de leur vie.

Les familiers désirent vivre dans le monde en participant de l’esprit des conseils évangéliques auxquels les frères s’engagent par vœux– esprit de chasteté, de pauvreté et d’obéissance– pour libérer leur cœur de ce qui entrave la communion avec le Seigneur et avec leurs frères et les rendre plus disponibles pour la mission.

  1. Quelques pistes

Pour vivre cette communion, les familiers s’appuient sur leur proximité de vie avec l’une ou l’autre de nos communautés. Ils cherchent à participer à sa vie de prière et, selon les dons de la grâce, à ses œuvres apostoliques.

Outre la messe dominicale, les familiers vivent, en fonction de leurs possibilités et de leur état de vie, des moyens offerts par l’Église pour leur sanctification et l’accroissement de la charité: participation à l’Eucharistie en semaine, confession régulière, prière de la Liturgie des Heures, prière du Rosaire, adoration eucharistique et prière familiale…

Lorsqu’ils le peuvent, les familiers prévoient un temps de ressourcement et de communion de vie fraternelle soit à l’Abbaye soit dans l’une des maisons de la Congrégation.

Les familiers mariés se souviennent que leur engagement dans la Fraternité des familiers doit les aider à vivre encore plus la grâce de leur mariage – et non les en distraire –, permettre un approfondissement de leur amour conjugal ainsi qu’un meilleur exercice de leur responsabilité de parents et de chrétiens engagés dans la vie de l’Église et du monde.

  1. La congrégation et les familiers

La Congrégation s’engage à apporter aux familiers l’aide et le soutien nécessaires à leur formation et à la croissance de leur vie spirituelle.

Chaque prieuré rassemble régulièrement les familiers qui lui sont rattachés et leur propose rencontres, formations et toute aide propre à accroître le lien de charité entre eux et avec les frères.

Les familiers peuvent aussi se réunir plus localement, accompagnés par un confrère, pour des temps de rencontre, de prière et d’activités.

La Congrégation est attentive à maintenir vivante la communion par une attention constante aux membres de la Fraternité des familiers, en particulier par l’échange, entre eux et les frères, de nouvelles, d’informations et d’intentions de prière. Chaque prieuré veille à ce que la Fraternité locale soit associée à cet indispensable travail de communication et d’information.

Dans chaque prieuré ou maison à laquelle des familiers sont attachés, un frère est désigné pour leur accompagnement, leur formation et leur suivi. Il prendra régulièrement le temps de faire le point avec chacun. Une fois tous les trois ans, un temps de relecture est proposé à chaque familier par le supérieur de la maison ou le frère qu’il aura désigné. En cas de difficulté grave, il en réfère au Père Abbé qui, après avoir consulté son conseil, peut prendre toute décision utile au bien de la Fraternité des familiers, disposition pouvant aller jusqu’au renvoi de la Fraternité.

Enfin, comme les chanoines de Saint-Victor, les familiers « reçoivent Notre-Dame de Bonne Nouvelle comme leur mère et patronne : […] par son intercession, elle permet à ses enfants de recevoir la Bonne Nouvelle du Salut et d’en vivre toujours plus profondément pour mieux l’apporter au monde. »